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  • Photo du rédacteurjulietisseront

Je souffre d'éco-anxiété... j'ai mal à ma planète



Je me suis intéressée dernièrement au phénomène d'éco-anxiété qui touche de plus en plus de personnes dans notre société moderne face au changement climatique.

Ce terme d'éco-anxiété fut inventé en 1995 par l'écopsychologue américain Théodore Roszak, qui définit la souffrance psychologique qu'une personne ressent par anticipation d'un traumatisme lié au dérèglement climatique : épuisement des ressources, extinction des espèces, effondrement de la biodiversité, conflits, migration massives dues au catastrophes naturelles à venir. Il la définit comme un choc pré-traumatique.


Il faut dire que nous sommes abreuvés en permanence d'informations alarmantes dans les médias sur les catastrophes qui touchent les 4 coins de la terre et l'impact énorme que cela produit sur les populations humaines mais aussi animales.

De plus en plus de personnes atteintes de ce phénomène viennent en consultation thérapeutique pour faire face à ce nouveau mal-être très angoissant, qui est tout à fait légitime.


Que faire donc pour se sortir de cette spirale infernale face à laquelle nous avons l'impression d'être totalement impuissant ?

En prenant un peu de recul sur tout cela, je m'aperçois que quelque chose me gêne dans la sémantique employée et qui peut empêcher le passage à l'action : "Lutter contre le réchauffement climatique" induit une notion de rivalité, d'opposition, de combat d'un obstacle plus grand que nous.

Pourquoi déployer toute notre énergie contre quelque chose, alors que nous pourrions la déployer pour agir en faveur de la préservation de notre planète. Les mots ont un pouvoir que l'on sous-estime souvent mais qui sur le plan cognitif ont un impact énorme sur notre comportement.

Pour être en capacité d'agir il faut être avant tout connecté à ses propres valeurs, et avoir un objectif clair à atteindre et surtout réalisable à sa propre échelle pour que la motivation soit au rendez-vous.

Si l'objectif est trop ambitieux et dépasse nos capacités alors il est fort probable que le découragement fasse rapidement son apparition.

Par ailleurs, il est nécessaire de mettre des mots sur ses ressentis, sur les émotions que l'on ressent face à cette menace environnementale et surtout de l'exprimer avec son entourage voire avec un thérapeute pour ne pas la tourner en boucle dans sa tête au risque de tomber dans ce que les psychologues appellent le "burn out écologique". Ne pas rester seul, s'entourer de personnes que l'on aime, et prendre le temps de respirer, de faire une pause et d'admirer la nature autour de soi seraient les premières actions à mettre en oeuvre. Dans ce monde où tout va si vite, prendre du temps pour soi et être conscient de qui nous entoure est une des clés pour trouver de l'apaisement.

Des études ont montré que plus un individu était connecté à lui-même, à ses sensations et ses liens à l'environnement qui l'entoure, plus il était motivé positivement à s'impliquer dans la préservation de ce qui est cher à ses yeux.

En tant que coach et sophrologue, je prends ainsi la mesure de ce que les outils et techniques de développement personnel peuvent apporter de bénéfiques pour retrouver une écologie intérieure. Etre à l'écoute de soi-même, de ses valeurs, ses désirs et ses ressentis en toute objectivité par rapport aux phénomènes environnementaux, peut mener à une meilleure acceptation de qui est et favoriser une contribution positive à un monde meilleur.


Prenez soin de vous, pour prendre soin de votre planète.

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"J'accompagne les adolescents et adultes qui vivent des épreuves stressantes et angoissantes à retrouver sérénité et confiance en eux"

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